VIENNE,
11 mai — Le contenu de la Déclaration approuvée
par les ministres des Relations extérieures qu’aujourd’hui
doivent adopter les chefs d’État ou de gouvernement, c’est
une victoire de la Révolution et des positions que nous défendons,
affirme Carlos Lage, vice-président du Conseil d’État,
dans une rencontre avec la presse nationale accréditée
à l’événement.
Lage
a ajouté que ce résultat, obtenu après une discussion
intense soutenue durant la réunion ministérielle, jeudi,
est le fruit du prestige qu’a la Révolution et de l’appui
apporté par les pays d’Amérique latine et de la
Caraïbe.
Pour
la première fois dans ce genre de sommet, le document final reconnaît
qu’il n’y a pas un seul modèle de démocratie
et qu’il s’agit d’une valeur universelle basée
sur la volonté librement exprimée par les citoyens pour
déterminer leur propre système politique, économique,
social et culturel.
Le
chef de la délégation cubaine a ajouté que notre
Révolution signifie un profond changement social dans la vie
de ses citoyens et il a rappelé que ce sont les Etats-Unis et
l’Union Européenne qui ont essayé d’imposer
un seul modèle qui est de plus passablement imparfait.
Un
autre aspect qui est aussi accepté pour la première fois
dans la déclaration finale de ces réunions est lié
au criminel blocus yankee contre Cuba quand on affirme: «Nous
rejetons fermement toutes les mesures coercitives de caractère
unilatéral avec des effets extraterritoriaux qui sont contraires
au droit international et aux normes communément acceptées
de libre commerce. Nous sommes d’avis que ce genre de pratique
constitue une grave menace envers le multilatéralisme. Dans ce
contexte, et en rappelant la résolution 60-12 de l’Assemblée
générale des Nations Unies, nous réaffirmons nos
positions bien connues sur l’application des dispositions extraterritoriales
de la loi Helms-Burton».
Le
paragraphe 19 du document incite «tous les États à
empêcher un refuge sûr aux terroristes et à enquêter
et juger en bonne et due forme les accusés de terrorisme ou a
donner considération aux demandes d’extradition des personnes
soupçonnées d’avoir commis des actes terroristes,
conformément au droit international et au droit international
applicable, y compris les accords bilatéraux».