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La Loi Torricelli est plus européenne que nord-américaine :
La Havane. 3 octobre 2003.-Par Asenio Rodriguez, du quotidien Granma. «LA Loi Torricelli, plus que nord-américaine, est d’ores est déjà une loi européenne, imposée à l’Europe par les Européens, qui avec discipline permettent qu’on leur interdise de faire ce que font maintenant les entreprises nord-américaines», a indiqué Ricardo Alarcon, président du Parlement, à un moment de son intervention spéciale devant les participants cubains et étrangers à la 9e Conférence internationale d’études européennes. Les Européens, a-t-il dit, «acceptent avec discipline que l’on punisse leurs moyens de transport comme on ne le fait plus aux bateaux nord-américains», ajoutant que l’on ne parle pratiquement pas de cette situation, car ils consacrent tout leur temps à accomplir leur part de l’entente conclue avec le gouvernement nord-américain. «Une entente qui n’a pas été conclue au printemps de cette année, mais en 1996, il y a sept ans», et en vertu de laquelle ils coopèrent avec les États-Unis dans l’application de leur politique anticubaine. Alarcon a rappelé que «ce n’est pas vrai que l’Europe ait modifié sa position apès que Cuba ait pris cette année quelques mesures légitimes, nécessaires, en défense de sa souveraineté». Aussi, a-t-il ajouté, «j’aimerais que quelqu’un, quelque universitaire, à quelque rencontre internationale, explique à qui appartient la Loi Torricelli : aux Nord-Américains, ou aux Européens?» Alarcon a longuement exposé le différend entre les États-Unis et Cuba, démontrant, données à l’appui, les plans US pour détruire la Révolution cubaine, et il a expliqué comment ils organisent et financent leurs serviteurs en exil et à Cuba, «un fait aussi vieux que la guerre économique contre notre pays». L’intervention du dirigeant cubain a eu lieu hier dans la matinée, entre les débats de la rencontre, à laquelle participent 43 experts de 15 pays, ainsi que des représentants d’institutions cubaines. La réunion a été inaugurée le 30 septembre par le vice-ministre des Relations extérieures, Angel Dalmau, et le directeur du Centre des études européennes, Dennys Guzman, qui a organisé la rencontre en coordination avec les fondations allemandes Friedrich Ebert, Hanns Seidel, Heinrich Boell, Rosa Luxembourg et la Fondation des études marxistes et l’Institut international de la Paix. |