dernière modification le
 Menu général

-Accueil
-Association
-Liens
-Nous écrire

 Cuba

-José Martí
-Carte
-Cubabécédaire

 Luttes
-Actualités
-Les rendez-vous
-Blocus
-Amérique latine
-Les actions
 Documentation

-Archives
-Bibliographie


L’union est possible et nécessaire en Amérique latine
a affirmé Fidel à la clôture de la 5e réunion de la Commission mixte Cuba-Venezuela au Palais des Congrès

Par Arseno Rodriguez, du quotidien Granma.- La Havane le 17 septembre 2004

Le président Fidel Castro a participé à la clôture de la 5e Réunion de la Commission mixte Cuba-Venezuela, qui s’est achevée au palais des Congrès de la capitale au terme de trois jours de travail.

Le leader de la Révolution, à la demande des participants, a dialogué avec les délégués cubains et vénézuéliens ainsi qu’avec d’autres personnalités invitées, sur des sujets importants de politique internationale concernant surtout l’Amérique latine et la Caraïbe.

L’union est possible, nécessaire et incontournable si nous voulons éviter que les économies de nos peuples soient dévorées, a affirmé Fidel, avant de signaler que l’argent qui fuit du tiers monde vers les pays riches pourrait servir à développer dans toute notre région les programmes sociaux que la révolution bolivarienne réalise aujourd’hui.

Il a évoqué l’aggravation de la crise en Amérique latine mais aussi l’intensification de la révolte et de la conscience des peuples, citant l’exemple du peuple vénézuélien.

Il a mis l’accent sur l’aide apportée par l’État bolivarien aux pays carabéens récemment touchés par les ouragans et a expliqué que les puissants qui ont envahi l’île d’Haïti aujourd’hui dévastée n’ont pas été capables d’envoyer un seul médecin dans les circonstances actuelles.

Le président a déclaré aux participants à cette Commission mixte, la plus importante du genre tenue dans notre pays, que l’empire se trouve face à un problème insoluble car il ne peut plus continuer à gouverner par le néolibéralisme 550 millions de Latino-Américains et de Carabéens.

Une nouvelle étape s’ouvre en Amérique latine, a t-il précisé, car la situation est arrivée à un point de non-retour.

PLAN DE TRAVAIL POUR 2005

Les délégués cubains et vénézuéliens à cette 5e Commission, après trois intenses journées, ont établi et approuvé le programme de travail pour 2005 dans le cadre de l’Accord intégral de coopération, a précisé Marta Lomas, ministre de l’Investissement étranger et de la Collaboration (MINVEC) lors de séance de clôture.

Le bilan s’est soldé par l’adoption de 116 projets dans 15 secteurs, élaborés du côté vénézuélien par plus de 120 personnes qui ont dialogué avec leurs homologues cubains autour de 20 tables de travail.

Dans le domaine de la santé, Cuba fournira d’importants stocks de médicaments génériques, de vaccins, d’équipement médical et de réactifs pour diagnostics, des actions auxquelles participera, outre le ministère de la Santé et du Développement social, l’Institut vénézuélien d’assurance sociale, a précisé la ministre.

Elle a expliqué que les deux parties travaillent ensemble à un vaccin pentavalent liquide. Cuba offrira son assistance à un programme intégral de soins concernant le développement neurologique et les handicaps infantiles et scolaires, ainsi qu’à la construction et à la mise en marche d’un centre de production de vaccins au Venezuela.

La coopération bilatérale se développera aussi dans le secteur sportif tandis que le domaine agricole bénéficiera d’un vaste programme comprenant, entre autres, la lutte commune contre les fléaux et les maladies, l’accroissement de la production d’engrais organiques au Venezuela et l’aide pour le développement de systèmes de culture urbaine intensive.

Des projets sont aussi prévus dans les télécommunications, l’informatique, l’automatisation industrielle, l’environnement, la science et la technologie, l’éducation, la culture, le tourisme, la propriété intellectuelle et les transports.

Les deux parties ont concerté d’autre part le projet Bolivar-Marti, qui favorisera la connaissance de la vie et de l’œuvre du Maître et du Libérateur et d’autres hommes et penseurs illustres de la région par différentes voies, notamment les actions culturelles.

Lomas a souligné que, jusqu’à présent, «aucune difficulté, même financière, n’a pu empêcher l’accord de se développer car la base de notre action est la collaboration désintéressée et la solidarité».

De son côté, le ministre de l’Énergie et des Mines du Venezuela, Rafael Ramirez, qui a signé avec la ministre cubaine l’acte final, a exprimé au nom du président Hugo Chavez et de son peuple, sa satisfaction pour ce qu’il a qualifié de résultats extraordinaires, qui représentent un saut qualitatif et quantitatif dans la collaboration mutuelle.

HIGHTECHNET 2003 - CONTACT