Les récentes
mesures du gouvernement des États-Unis contre Cuba seront analysées
aujourd’hui à la 3ème Période ordinaire de
sessions de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire
(Parlement) dans sa 6e législature.
Un autre
point prévu est l’étude du programme d’universalisation
de l’enseignement supérieur, une initiative qui permettra
à un grand nombre de citoyens d’accéder aux cours
universitaires.
La réunion,
qui se tient au Palais des Congrès de la capitale cubaine, a
été précédée par les rencontres des
dix commissions permanentes du Parlement, et par la présentation
de rapports des ministères de l’Agriculture et d’Économie
et Planification, ainsi que de l’Institut d’aéronautique
civile.
Pour le
président de l’Assemblée nationale, Ricardo Alarcón,
les mesures dictées par l’administration de George W. Bush
contre Cuba sont des actes d’ingérence invraisemblables.
Il a expliqué
que l’attention publique internationale s’était portée
sur les sévères restrictions de voyages et de transferts
monétaires dans l’île, ainsi que sur les préjudices
causés aux familles.
Mais il
y a des dizaines d’autres mesures, définies par la Loi
Helms-Burton, qui concernent la restitution du pays à ses anciens
maîtres et la destruction de toutes les conquêtes sociales
obtenues durant la Révolution, a-t-il affirmé.
Il a souligné
également que les changements prévus avant, pendant et
après la «transition vers la démocratie» seraient
décidés par le gouvernement nord-américain lui-même,
qui se chargerait également de la formation d’un corps
de policier répressif.
Quelque
chose de pire que l’Amendement Platt, a-t-il dit en se référant
à la première Constitution cubaine qui concédait
aux États-Unis le droit d’intervenir militairement dans
l’île. (PL)