Cuba et le Venezuela passent en revue l'accord global de coopération

La Sixième Commission Mixte sur l'Accord Global de Coopération Cuba-Venezuela siège à Caracas depuis lundi.
Radio Habana Cuba / 05-10-2005

Le travail se déroule en 28 commissions au sein desquelles sont représentées plus de 80 institutions et organismes de nos deux pays des secteurs des finances, de l'énergie, de la santé, de l'éducation, du sport, de l'aviation, des transports, de la culture et du bâtiment , entre autres.

Elles analysent l'application des accords et des protocoles signés sur la base du programme global de coopération décidé en avril de cette année. Il entre dans le cadre de l'ALBA, sigle en espagnol de l'Alternative Bolivarienne pour les Amériques, projet d'intégration proposé par le Venezuela aux pays de la région et auquel Cuba a adhéré tout de suite. C'est l'alternative qu'offrent nos peuples à la ZLEA, la Zone de Libre-échange des Amériques par laquelle les États-Unis entendent engloutir nos économies.

L'Ambassadeur du Venezuela à Cuba, Adan Chavez Frias, qui prend part aux travaux de la commission mixte a indiqué :

" C'est une façon de démontrer aux peuples de la région et au monde en général que l'Alternative Bolivarienne pour les Amériques, l'ALBA, est une réalité tangible. Nous en appliquons et les principes et les objectifs et nous montrons les progrès importants qui ont été faits grâce à l'accord global de coopération Cuba-Venezuela. Le Venezuela a également signé des accords avec le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine, toujours dans le cadre de l'Alternative Bolivarienne pour les Amériques.

L'ALBA ne peut absolument pas être comparée aux tentatives de l'Empire d'imposer à nos pays des projets comme la ZLEA, la Zone de libre-échange des Amériques. De tels projets sont l'expression la plus achevée du néo-libéralisme, des tentatives des États-Unis d'asseoir leur hégémonie sur la région moyennant des accords commerciaux leur permettant de continuer à dominer et à fouler aux pieds nos peuples. Par des projets comme l'ALBA, nous démontrons que l'être humain est le plus important ".

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